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Un peu d'histoire

Puylaroque « Pella Roca en occitan » est un ancien village fortifié.

La plus vieilles traces est apparue en l'année 940 lorsque le nom de Puylaroque fût cité dans le testament d’un religieux.

C’est après la prise et la destruction en 1209 de Puylaroque par les croisés que le village se construit et se développe. Entre 1360 et 1369 le Quercy est  aux anglais. En 1483 la peste est au village.

Pendant les guerres de religion le village est successivement aux catholiques puis aux protestants. En 1648 avait été dressé le premier cadastre du village et l’église St Jacques devient paroisse. La seigneurie est érigée en marquisat en 1682. 

En 1808, Puylaroque, qui est alors dans le Lot, passe dans le Tarn-et-Garonne qui vient d’être créé. Entre 1865 et 1880, le village compte 1800 habitants. 

Après s’être dépeuplé, Puylaroque accueille maintenant une population jeune et dynamique, confiante en l’avenir du village.

En 2021, nous comptions 726 habitants. (Source : Population des communes/EPCI du Pays Midi-Quercy)

PODIUM RUPIS à l'époque Romaine, PELLA ROCA au Moyen Age et encore en Occitan, PUYLAROQUE garde aujourd'hui des témoignages de son passé : rues étroites, ruelles sombres, vieilles maisons à encorbellement et à colombages, sculptures sur les façades. Les traces des 14ème, 15ème et 16ème siècles sont nombreuses.

L' ORIGINE D'UN JUMELAGE QUERCYNO–LORRAIN PUYLAROQUE (82) - CUTTING (57)

Cutting en Moselle.... Puylaroque en Tarn et Garonne... deux villages distants de 831 km, que rien ne destinait à rapprocher. Et pourtant...

Retour dans l’histoire : 1940, l’Allemagne nazie envahit la France. L’Alsace-Lorraine est à nouveau annexée. L’administration allemande s’installe et Hitler veut d’une Allemagne où seule la langue allemande sera tolérée et parlée. Fin octobre, les populations Mosellanes sont averties qu’elles doivent partir pour laisser la place à des familles parlant allemand. C’est l’expulsion de novembre 1940 : un exil intérieur, certes, mais un exil.

Un convoi se forme à Dieuze, grosse commune Mosellane du Saulnois. Il sera envoyé à Montauban. Ce train amène des habitants des communes voisines de Dieuze. On va les répartir suivant les possibilités de les loger. C’est ainsi que l’on retrouve, entre autre, des familles de Lindre-Basse et Conthil à Septfonds et de Cutting à Puylaroque. Mais bien d’ autres communes du département et de la région ont également accueilli des Lorrains.

Durant ces cinq années d’exil (1940 – 1945), de nombreuses familles vécurent donc dans nos villages. Les jeunes se fréquentèrent et des couples Mosello-Quercynois se formèrent. A la fin de la guerre, la plupart des familles repartirent retrouver leur maison en Lorraine mais certains et certaines restèrent ici et fondèrent une famille. Ainsi va la vie. Mais un pont était désormais construit entre nos deux régions.

Ils ont pour nom Claudon, Pilchen, Caromelle et tant d’autres à Septfonds, Canihac et d’autres à Puylaroque. Des Lorrains que le destin a poussé jusqu’à chez nous, et dont le cœur est toujours en Moselle.

C’est le cas de Rose Canihac, ancienne de Cutting, mariée à Puylaroque. Avec l'abbé Mathieu, elle est à l'origine des liens renoués entre les deux communes. Les deux villages ont été officiellement jumelés.

En juillet 2010, j' étais en visite dans le village de Lindre-Basse chez mes amis de la famille Claudon, dont un des membres, Antoine s’est marié à Septfonds et y a fait sa vie. Un jour, en visitant la région, je suis passé à Cutting tout proche, et, surprise… à l’entrée du village j’ai découvert le même panneau que ceux qui sont aux entrées de Puylaroque...

Photos JML : Cutting 07/2010 - Canon EOS 100D et Puylaroque 09/2016 - Samsung A5 – 16:9.